Une des curiosités de notre village est son parc d’arbres anciens tel que le marronnier qui siège au pied de l’église, tels que les platanes qui entourent l’école.
Ce marronnier semblerait être un arbre de liberté, planté juste après la Révolution. Aujourd’hui, il est encore un lieu de rassemblement à la sortie de la messe et parait, du bas du village, aussi haut que l’église, son aînée. En été, il devient un havre de fraîcheur, en automne, il amuse les enfants qui tentent d’atteindre les marrons à l’aide de bouts de bois mort, en hiver qui dévoile le labyrinthe fantomatique de ses vieilles branches et au printemps, il ouvre un gigantesque bouquet de fleurs et de feuilles.
Combien d’enfants, de femmes, d’hommes l’ont observé chaque jour depuis plus de deux cents ans, journaliers partant pour les champs, grognards pour les batailles, jeunes mariés pour la vie, enfants au plus haut de ses branches
L’arbre étonne par l’étendue de son arc, par l’exubérance de ses racines que la terre délaisse au fil des ans. Seul un talus d’herbe au pied de l’église l’accompagne au milieu du bitume et du béton. Le grand escalier part de ses pieds et n’atteint pas sa cime, il a grand âge et mérite révérence.
Pourquoi ne pas lui rendre hommage au mois de mai quand il fleurit par une photographie ou par une fête !